Peut-on compter une véranda comme surface habitable ?

Peut-on compter une véranda comme surface habitable ?

Avant de répondre à la question, il faut tout d’abord définir ce qu’est une véranda et ce qu’on l’appelle surface habitable.

Une véranda est un espace additionnel constitué principalement de vitres et rattaché à une maison pour obtenir une pièce supplémentaire. Elle est donc attachée à la maison et ne peut pas par exemple être seule au milieu d’un jardin. Généralement, les vérandas sont des pièces à vivre supplémentaires et servent souvent comme salons ou comme terrasse d’intérieur.

La loi Boutin et la loi Carrez définissent la surface habitable de la même façon. C’est la surface de plancher de l’habitation à laquelle on soustraie la surface correspondant à l’épaisseur des murs, des cloisons, des embrasures de portes et des fenêtres, des caisses d’escalier, des gaines et toutes les pièces qui ont une hauteur inférieure à 1,80 mètres.
Parmi les pièces qui ne sont pas prises en compte pour le calcul de la surface habitable selon la loi Boutin on trouve : les sous-sols, les garages, les terrasses, les remises, les balcons et bien entendus les vérandas.

En cas de vente d’un bien, la véranda ne doit pas être prise en compte dans le calcul de la surface habitable.
Cependant, dans le cas d’une location, la surface de la véranda doit être indiquée dans le contrat de bail (loi carrez) en tant que surface non habitable. C’est également le cas pour les autres surfaces habitables comme les combles non aménagés, les balcons, les buanderies en extérieur…